Plus d’un tiers de la population- enfants, femmes et hommes – se plaint de troubles du sommeil. Parmi ceux-ci, nous nous intéresserons aux troubles respiratoires du sommeil. Ces derniers se traduisent par une respiration anormale pendant le sommeil entraînant ronflements et apnées du sommeil. Ils sont responsables de troubles cardiovasculaires, troubles de l’attention, somnolence diurne excessive, et associés à d’autres maladies chroniques.
Les principaux dysfonctionnements trouvés dans le contexte des troubles respiratoires du sommeil sont une respiration buccale, une déglutition atypique, une position incorrecte du repos lingual et un manque de tonus lingual. L’hypotonie des éléments de la sphère bucco-linguo-faciale exacerbée par un affaissement des tissus mous et de l’activité neuromusculaire pendant le sommeil est dès lors source de perturbation du flux aérien (ronchopathie), d’obstruction partielle (hypopnées du sommeil) ou totale des voies aériennes supérieures (apnées du sommeil).